Les opérations qui influencent le bénéfice d’une entreprise pourraient être directement comptabilisées dans le compte de fonds propres du commerçant. Dans ce cas, si les opérations commerciales sont peu nombreuses, la clarté serait également préservée. Dans la pratique, il existe toutefois d’innombrables opérations, même dans les petites entreprises, qui représentent des produits ou des charges et qui ont donc une influence sur les capitaux propres.
Qu’est-ce qu’un compte de résultat ?
Le compte de résultat est, avec le bilan, un élément important des comptes annuels d’une entreprise effectué par un comptable.
Le compte de résultat compare les produits et les charges de l’exercice correspondant. Le résultat du compte de résultat représente le succès de l’entreprise pour la période considérée. Si les produits sont majoritaires dans le compte de résultat, l’entreprise a réalisé un bénéfice ; dans le cas contraire, l’exercice s’est soldé par une perte. L’une des objectifs est de savoir si votre entreprise connaît une réussite financiere et réalise des bénéfices. L’état du compte de résultat indique d’où proviennent les revenus d’une entreprise ou comment sont apparues les pertes. Une bonne gestion est un des principes des comptables dans la réalisation du compte resultat et le bilan compte.
Analyse du compte de résultats
L’analyse du compte de résultat s’intéresse en premier lieu à la controle interne et à l’évolution des postes de produits et de coûts. Comme les chiffres et les rapports du compte de résultat peuvent varier d’une entreprise à l’autre ou d’un secteur à l’autre, une comparaison directe est généralement difficile. L’analyse du compte de résultat sert avant tout à mettre en relation les blocs de produits ou de coûts. La pertinence est améliorée si l’on observe l’évolution de ces relations sur plusieurs années. Les variations des postes fondamentaux permettent de tirer des conclusions sur les causes.
Quand devrait-on faire un compte de résultat ?
Selon les principes comptables, le compte de résultats est une partie du bilan. Cela signifie qu’une entreprise qui établit un bilan doit automatiquement faire un compte de résultat dans le cadre de la clôture annuelle.
Forme de présentation
Le compte de résultat peut être présenté sous forme de compte ou de tableau. En raison de la plus grande clarté, la forme échelonnée est obligatoire pour les sociétés de capitaux. Elles peuvent utiliser soit la méthode des charges par nature, soit la méthode des charges par fonction. La forme de présentation choisie doit en principe être conservée, de même que la désignation et l’ordre des postes, dans la mesure où ils peuvent être librement choisis pour les entreprises individuelles et les sociétés de personnes, afin de garantir la comparabilité des comptes de résultat.
Système de comptabilité en partie double pour le compte de résultat
Basé sur le système de comptabilite en partie double, on classe le compte de résultat en deux côtés. Toutes les operations de tresorerie sont comptabilisées au débit et les produits au crédit. Le compte de résultat peut être structuré selon la forme des comptes ou selon la forme du barème.
Dans la forme des comptes, le résultat est présenté sous forme de solde sur les pages de comptes correspondantes, c’est-à-dire au débit en cas de bénéfice et au crédit en cas de perte. Dans le cas de la forme échelonnée, les différents postes sont présentés les uns en dessous des autres. Les mises à jour permettent de déterminer un résultat pour la période ou duree concernée en plusieurs étapes intermédiaires. Dès qu’une forme de présentation est choisie, elle doit être conservée.
Quel est le lien entre le compte de résultat et le bilan ?
Le bilan se compose de comptes. Le compte de résultat est un sous-compte ou un compte auxiliaire du compte de capitaux propres. Toutes les charges et tous les produits y sont rassemblés tout au long de l’année. C’est plus clair.
Lors de la clôture de l’exercice, on fait une reference sur la somme et on comptabilise la différence (solde) du compte de résultat sur le compte de capitaux propres : un bénéfice augmente les capitaux propres, une perte les diminue.